Le Kotel, un Mur pour tous les juifs ?

Entre combat pour l’égalité des droits dans le service divin et féminisme atavique, les égalitaristes sontelles une menace à l’unité du peuple juif ?

JFR P15 370 (photo credit: Marc Israël Sellem/The Jerusalem Post)
JFR P15 370
(photo credit: Marc Israël Sellem/The Jerusalem Post)

Le rabbin Joseph Soloveitchik, penseuremblématique du courant américain « Modern Orthodox », s’était adressé en cestermes à une jeune femme, venue le voir pour solliciter sa permission de porterle talith (le châle de prière réservé aux hommes). Il lui conseilla decommencer par porter un châle de prière sans les tsitsit. Les tsitsit sont lesfranges rituelles cousues aux quatre coins du talith et il n’est pas demandéaux femmes de les porter, car elles font partie des commandements liés autemps, dont les femmes sont exemptées.
Trois mois plus tard, la jeune fidèle revenait voir le rabbin, pour lui confierque depuis qu’elle portait le talith, sa prière était plus inspirée et plusexaltante. Le Rabbin lui fit alors remarquer que son exaltation n’avait riend’halakhique et il lui interdit de porter le talith.
« Le Rabbin Soloveitchik voulait faire remarquer par-là que la sensiblerie dansla prière est l’apanage du paganisme et que l’émotivité est étrangère àl’approche juive du service divin, dans la mesure où la prière doit s’exprimerdans un cadre défini par la loi et les commandements », explique le rabbinStewaert Weiss, directeur du Centre de recherche hébraïque de Raanana, auJerusalem Post. « Dieu est le seul à pouvoir nous dicter notre relation à Luiet la forme que doit revêtir le service divin. Il le fait par l’entremise descommandements de la Torah. Et il se pourrait bien qu’Il ne soit paségalitariste », a-t-il précisé.
Le féminisme s’invite dans le service divin 
Depuis quelques mois, la campagnedes activistes du mouvement des « Femmes du Mur », bat son plein. Ellesdénoncent « une loi injuste » qui fait autorité au Kotel.
En effet, la Cour suprême d’Israël interdit « l’expression de pratiquesreligieuses qui ne sont pas en accord avec les coutumes locales, le minhaghamacom, » ou seraient « susceptibles de heurter les sensibilités des fidèles». Un énoncé que le rabbin Shmouel Rabinovitz, administrateur du Kotel,interprète comme « tout ce qui est en contradiction avec les pratiquesorthodoxes ». Interprétation dominée par un machisme séculaire qui pollue le débatreligieux, selon les dires de ces femmes.
Pour le Rav Claude David Zaffran, selon des principes millénaires etséculaires, les pratiques des « Femmes du Mur » posent problème à l’orthodoxie.« Pourtant, il n’y a pas véritablement d’interdit halakhique à ce qu’ellesportent le talith, mettent les tefilin et chantent la Torah. L’histoire juive aconnu de ces femmes, et non des moindres, qui l’ont fait par le passé : Michal,fille de Shaoul et épouse de David, les filles de Rachi, ou encore Brouria,femme de Rabbi Meïr, toutes d’une grande érudition. Mais à la condition quecela soit loin des yeux et des oreilles des hommes d’une part, et dans lamesure où cela ne détourne pas la femme de son rôle spécifique dans le foyerjuif, de l’autre. » Car, comme il est dit dans le Talmud, « la gloire de lafemme est à l’intérieur ». En s’exposant aux yeux de tous, qui plus est dans unlieu hautement fréquenté comme le Kotel, leur pratique les met en porte-à-fauxavec les règles de pudeur, telles qu’elles sont énoncées dans le Talmud etrelèvent de la provocation.
Mais quand bien même ces pratiques s’exprimeraient loin des yeux et desoreilles des hommes, leur tolérance est encore loin d’être acquise. Pourpreuve, le jeune rabbin de Neuilly, Mickael Azoulay, s’était fait tancerl’automne dernier par le Grand Rabbin de Paris Michel Gugenheim, puis placésous surveillance, soupçonné d’entorse à l’orthodoxie, pour avoir confié unrouleau de la Torah à une assemblée de femmes pieuses, désireuses de lire letexte sacré entre elles, dans un lieu privé, à l’abri des regards des hommes.
Entre sainteté et polémique 
Le Kotel n’est véritablement devenu une « synagogue» qu’en 1928, sous l’impulsion du mouvement religieux orthodoxe. Mais lecourant réformiste, lui, ne lui confère sacré pour le peuple juif, n’est pas unvestige du Temple lui-même, mais de sa muraille d’enceinte. Une déclaration de1999 des rabbins progressistes d’Israël stipule même : « Il ne faut passacraliser le Mur occidental… L’approche du Judaïsme réformiste s’oppose à lareconstruction du Temple et à la restauration des sacrifices. Dans le judaïsme,le Mur occidental n’est pas nécessaire à l’attachement à Dieu, ni emblématiquede l’expression juive de la prière, pas plus qu’il n’est la pierre angulaire dela pensée juive de notre temps. » Si donc le Kotel n’est pas un lieu saint,d’où vient l’insistance de ces femmes à vouloir y prier avec le talith et lestefillin et y lire dans la Torah ? Comme le note le journaliste Hillel Halkin :« N’y a-t-il pas d’autre endroit au monde, en Israël et à Jérusalem, où ellespourraient pratiquer leur judaïsme féministe ? Pourquoi se sentent-ellesobligées de l’exprimer dans le seul endroit où elles pourraient avec certitudeoffenser la foi du plus grand nombre de juifs orthodoxes ? » Car si le Muroccidental n’est investi d’aucune sainteté, il recèle un fort potentiel deconfrontation et offre aux femmes du mouvement une vitrine de choix. Et de là àvoir dans leurs arrestations une opération marketing réussie, il n’y a qu’un pasque leurs détracteurs seraient tentés de franchir.
Le combat égalitariste pour les droits religieux, bénéficie par l’énoncéfrondeur de ses objectifs – « égalité des droits dans la pratique religieuse »– d’une forte couverture médiatique dans la diaspora, surtout dans les paysanglo-saxons. Avec une requête satisfaite, il n’est pas impossible que lemouvement s’essoufflerait. D’une dizaine de membres à sa création, il a vu sesrangs enfler au fur et à mesure des arrestations et des répressions à leur encontre.« Il est évident que notre mouvement a pris de l’ampleur ces trois dernièresannées.
Et plus le mouvement prend de l’importance, plus il y a d’arrestations et plusil y a d’arrestations plus nos effectifs augmentent », a ainsi déclaré ShiraPruce, porte-parole des « Femmes du mur ».
Les nouvelles Rosa Park ? 
Et c’est précisément en alimentant la polémique quele soutien qu’elles obtiennent des communautés de la Diaspora se renforce ». Lerabbin Rick Jacobs, président de l’Union pour un judaïsme réformé ajoute : « Ladiaspora juive a été interpellée et touchée par le courage de ces femmes quiont réveillé nos consciences… et les encourage à soutenir leur combat pourl’égalité et un traitement juste dans l’Etat d’Israël. » Il est indéniable quele mouvement hétérodoxe des « Femmes du Mur », cherche à gagner lareconnaissance des institutions. Mais en faisant de Rosa Park unporte-flambeau, le mouvement déplace le débat de la scène religieuse à lasphère publique et politique. Et en favorisant les amalgames, il alimente lapolémique.
Rosa Park est cette femme noire, qui en 1955, avait refusé de céder sa place àune femme blanche dans un bus, marquant la fin des ségrégations raciales auxEtats-Unis. Les « Femmes du Mur », en portant le statut des genres dans lestextes sacrés sur le même plan que le combat contre les ségrégations racialesinstitutionnalisées et le sexisme, donnent à leurs revendications une forteconnotation politique.
« La ségrégation des femmes dans les transports publics qui desservent lesquartiers ultraorthodoxes, la campagne qui a visé à interdire qu’ellesapparaissent en photo dans une campagne publicitaire », et tout récemmentencore, les violences commises à Beit Shemesh, contre des femmes vilipendéespar des orthodoxes en raison de leur tenue vestimentaire jugée trop laxiste etimmodeste, « ont commencé à irriter les gens et cela a servi notre mouvement »,déclare ainsi Cheryl Brikner Mack, une des « Femmes du Mur ». Au risque deprêter le flanc aux promoteurs de la campagne de délégitimation quistigmatisent Israël comme Etat d’apartheid. Mais se battre pour un espaceréservé à la prière est une chose, c’en est une autre que de se battre contreune ségrégation institutionnalisée.
Le Mur de la discorde 
Jusqu’ici, les Israéliens ont plus ou moins accepté lamainmise des orthodoxes sur le Kotel. Mais le lobbying des juifs américains, enfaveur du pluralisme religieux, tend à faire inverser la vapeur. Mindy Stein,directrice de l’organisation sioniste Emounah of America (la Foi de l’Amérique)déclare : « beaucoup de juifs américains, leurs leaders en tête, ne sont pasorthodoxes, mais consacrent beaucoup de leur temps à Israël et sontd’importants donateurs. Israël est au centre de leur vie et ils se sententmarginalisés par des pratiques qui ne respectent pas leur inclinationreligieuse ».
Et voilà que le nouveau gouvernement israélien s’en fait l’écho et entre dansla brèche. La Knesset affiche son soutien au débat, qu’elle souhaite voir portésur la scène publique israélienne. La députée Meretz Tamar Zandberg, s’estjointe à la prière mensuelle au Kotel avec les « Femmes du Mur ».
Quant à Yaïr Lapid, il est lui-même affilié à une congrégation réformiste deTel-Aviv.
C’est dans ce contexte que Netanyahou a pressé Natan Sharansky, directeur de l’Agence juive « de trouver un compromis pour satisfaire toutes les tendances ». Ce dernier suggère donc d’instaurer une troisième section au Kotel, dédiée à un public mixte. Et propose que « tout le mur soit accessible 24 h/24 sur toute sa longueur », jusqu’à « l’Arche de Robinson », plus au sud, séparée du Mur occidental par la passerelle des Moughrabim, où les fouilles sont terminées. L’endroit même où « les Femmes du Mur » célèbrent actuellement leurs offices tous les Roch Hodech (le début du mois lunaire dans le calendrier juif).
Or, « l’Arche de Robinson », se situe en contrebas par rapport à l’esplanade du Mur occidental et nécessite une entrée séparée. Soucieux de ne pas offenser les sensibilités égalitaristes, il a été proposé de surélever l’Arche de Robinson, au risque de défigurer le site, dont les vestiges archéologiques seraient de ce fait tout simplement engloutis.
Schisme immédiat au sein de cette communauté de femmes.
Certaines ont exprimé leur préférence d’être tout simplement autorisées à officier en paix dans un département qui leur serait réservé, sans être interrompues, car certaines, parmi leurs adeptes, appartiennent au courant orthodoxe. D’autres ont immédiatement fait savoir qu’elles n’accepteraient pas que la section mixte ait une entrée séparée en contrebas. « Je veux voir et être vue », a déclaré en décembre dernier, Anat Hoffman, porte-parole des « Femmes du Mur », et directrice exécutive du « Centre israélien aux affaires religieuses », qui émane du courant réformiste.
Mais si c’est par Dieu qu’elle entend être vue, que lui importe la localisation de l’entrée, n’ont pas manqué de jaser ses détracteurs.
Promouvoir l’unité du peuple juif 
Il en est pour dire que les « Femmes du Mur » défient l’unité du peuple juif. Sharansky a ponctué ses propositions en précisant : « tout un chacun est en droit d’exprimer ses objections, mais au final, il nous faut comprendre que nous avons là une opportunité de rendre au Mur occidental la place qui lui revient. Il doit symboliser l’unité du peuple juif et non sa division. » Mindy Stein s’est aussitôt empressée de se faire l’écho de la promotion de cette unité en déclarant : « à l’heure ou la délégitimation d’Israël connaît une ampleur sans précédent, l’Etat a besoin d’unité et du soutien de tous les juifs. Je pense que le gouvernement israélien en a pleinement conscience et c’est pourquoi, il oeuvre pour rassembler et cherche à satisfaire tous les courants du judaïsme, afin de promouvoir cette unité et continuer à bénéficier du soutien de tous les courants du judaïsme ». Urgence d’autant plus cruciale que le soutien des communautés ultraorthodoxes est loin d’être acquis, bien au contraire. La majorité des communautés ultraorthodoxes ne récite pas la prière pour les soldats de Tsahal, au motif, disent-ils, qu’Israël n’est pas leur pays. Cette même armée qui les protège pourtant tout autant que les autres citoyens.
Dans une tribune du journal israélien Hamodia, des Harédim ont exprimé leur désir d’obtenir la création d’une sorte d’état dans l’état, à l’intérieur des frontières d’Israël, autonome et souverain, qui leur serait exclusivement dédié. Cette revendication est symptomatique d’un climat de sauve-quipeut qui règne dans cette communauté, qui se sent de plus en plus marginalisée et voit ses droits menacés.
Pour se protéger d’un gouvernement qui pourrait porter atteinte à leur vie spirituelle, ils envisagent la ghettoïsation, voire la sécession et une citoyenneté alternative, si ce n’est comme une solution, du moins comme un moindre mal, pour y faire face. Une dissidence potentielle qui menace d’être un obstacle à l’unité.
Mais, comme le souligne le rabbin Stewart Weiss, « deux coeurs peuvent-il battre dans le même corps » ? Les ultraorthodoxes d’un côté et les réformistes de l’autre, tirent le judaïsme à hue et à dia. Et c’est à qui mettra le plus de poids dans la balance.
Pour l’heure, les courants réformistes, conservatifs, reconstructionnistes et libéraux, dont sont majoritairement issues les « Femmes du Mur », bénéficient d’un large soutien moral et financier de la communauté américaine, interpellée par leur rhétorique égalitariste. Il n’est donc pas exclu que, tôt ou tard, leur action poussera les décisionnaires à légiférer et ce dans de multiples domaines ayant trait au rôle de la femme dans la vie juive. Pour preuve, en ce moment même, à la Knesset, une nouvelle loi est débattue, qui autoriserait les femmes à participer aux élections des Dayanim (les juges rabbiniques).
La société israélienne se montre aujourd’hui bien plus tolérante que par le passé et sensible au changement. L’ère d’un judaïsme plus ouvert s’ouvre peut-être. Une légende raconte que ce sont les riches qui ont financé la construction des murs nord, sud et est du Temple. Alors que ce sont les humbles, qui ont de leurs propres mains, à la sueur de leur front, édifié pierre par pierre le Mur occidental, le seul à ce jour à avoir résisté aux ennemis du peuple juif. Le Talmud affirme que c’est la désunion et la haine gratuite de la génération du Deuxième Temple qui est responsable de la destruction du Temple et de celle de Jérusalem. Respecter toutes les tendances en évitant leurs excès semble être un défi que le peuple juif doit relever aujourd’hui. A lui de trouver les moyens de faire honneur à ce Mur de l’humilité, s’il veut remplir son rôle de lumière pour les Nations.
Au nom des « Femmes du Mur » 
Dans la famille de Shira Pruce, le droit desfemmes et la liberté religieuse sont une affaire de famille. Trois questions àla porte-parole du mouvement. 
Pourquoi vous êtes-vous investie dans les «Femmes du Mur » ? 
« Ma grand-mère déjà portait le talith », confie-t-elle, « ilest donc tout naturel pour moi de reprendre le flambeau et d’oeuvrer pour faireavancer notre cause en faveur du pluralisme religieux en Israël. Le Mur est unlieu public, pas une synagogue privée. Il ne doit pas être la propriétéexclusive d’une obédience plutôt que d’une autre. Il appartient à tous. Desjuifs et des non juifs y prient. J’ai vu des chrétiens y faire le signe decroix. Et ce n’est pas considéré comme un délit. Alors a fortiori, il ne doitpas nous être interdit de porter ni un talith, ni des tefillin. Ce n’est pas uncrime. Nous devrions avoir le droit de vivre notre judaïsme en toute liberté.Il se trouve que notre combat touche une corde sensible de la sociétéisraélienne.
Il éveille les passions, car il est emblématique du profond clivage qui existeentre laïcs et observants. » 
Comment prient les « Femmes du Mur » quand ellessont « nida » (période du cycle menstruel de la femme, pendant laquelle elleest considérée comme impure selon les règles de pureté familiale, tellesqu’elles sont codifiées dans la loi juive, règles qui comportent nombresd’interdits) ? 
Chaque femme décide pour elle-même de ce qu’il convient defaire. Elle s’autorise ou pas de prier comme à son habitude. Dans unedémocratie digne de ce nom, personne n’a le droit de lui dicter sa façon de serelier à Dieu.
A une époque où il existe des femmes rabbins, envisagez-vous de vous battrepour que les femmes exercent d’autres fonctions traditionnellement réservéesaux hommes, comme celle de Mohel (qui pratique la circoncision), Chohet (quiprocède à l’abattage rituel) ou Sofer (scribe) ? 
Il n’y a pas de raison de s’yopposer. Du reste, il semblerait que ces fonctions aient déjà été exercées pardes femmes juives par le passé, dans certaines communautés. Pourquoi ne pasl’envisager à nouveau.
(N.D.L.R. : depuis 1980, le courant du judaïsme réformé propose des formationsà la pratique de la circoncision, destinées aux femmes). Notre combat n’a riende nouveau. Il a l’âge du judaïsme.
Sylvie Rozenbaum, une « Femme du Mur » 
Dès ma Bat Mitsva, j’ai éprouvé le besoin de prier avec le talith et il meserait impossible aujourd’hui d’y renoncer.
J’ai grandi dans une communauté libérale. C’est donc tout naturellement quej’ai rejoint le mouvement des « Femmes du Mur », il y a quelques années. Noussommes accusées de provocations, et arrêtées au motif que nous ne respectonspas le « Minhag Hamacom », la coutume du lieu, qui régit la pratique de laprière au Kotel.
Or, la racine du mot Halakha vient de Holekh, qui veut dire « avancer ». Il estdonc clair qu’elle a vocation d’évoluer avec le temps. D’autant qu’il n’y aaucun écrit de ce minhag hamacom, auquel pouvoir se référer. De plus, il n’estpas universel.
Suite à ma première arrestation, le juge qui était une femme, a considéré qu’iln’y avait pas eu « provocation », dans la mesure où nous étions là dansl’intention de prier et non pas de provoquer. Elle a ajouté que si lesorthodoxes se sentent provoqués, cela ne fait pas de nous des coupables.
Ce serait comme accuser une femme qui a subi un viol, d’être responsable del’agression dont elle a été victime. Il y a donc eu non-lieu. Mais la police afait appel.
Et pour ce deuxième jugement, alors même que le juge était un religieux portantkippa, le verdict a été le même, à savoir qu’il n’y avait pas eu de provocationde notre part au minhag hamacom.
Fait troublant, lors d’une de nos réunions au Kotel, une femme orthodoxe aperturbé notre prière en vociférant à voix haute, alors que nous priions à voixbasse, et elle brandissait un parapluie qui portait des inscriptionsinsultantes. Là, on peut dire qu’il y avait clairement provocation, car, dansle judaïsme, il n’existe aucune tradition de prier avec un parapluie ! Pourautant, elle n’a pas été arrêtée.
Le Mur est un symbole historique et culturel du peuple juif.
Pas question d’en faire un symbole de discrimination.