Des bless?s palestiniens soign?s en Isra?l

L'AP refuse de prendre en charge les "responsabilit?s du Hamas".

Blesses (photo credit: GPO)
Blesses
(photo credit: GPO)
Un garçon de Gaza âgé de 7 ans, gravement blessé à la tête lors d'une attaque aérienne israélienne, a été transporté mercredi au centre médical Schneider par le point de passage d'Erez, avec l'aide du centre Peres pour la paix. Il est arrivé à l'unité des soins intensifs dans un état grave. Les Médecins pour les droits de l'homme en Israël (MDHI), en faveur du transfert des blessés de Gaza, ont informé que l'Autorité palestinienne (AP) ne voulait pas payer leurs soins médicaux en Israël parce que le Hamas en est le seul responsable. Le MDHI a exhorté l'AP à faciliter de tels transferts immédiatement et à se disputer plus tard sur le financement de leurs traitements. Trois enfants palestiniens blessés ont été transférés ces derniers jours par le point de passage d'Erez, avec l'aide de l'Office de secours et de travaux des nations unies pour les réfugiés palestiniens au Proche-Orient (UNRWA). Vingt Gazaouïs souffrant de maladies graves sans rapport avec les conflits ont également été transférés mercredi pour être soignés dans des hôpitaux israéliens. De son côté, l'organisme d'aide Magen David Adom (MDA) est à son niveau d'alerte maximum. 600 ambulances transportant l'équipe médicale et des volontaires travaillent d'arrache-pied pour porter secours aux personnes blessées par les roquettes provenant de Gaza. Les véhicules réservés en cas d'urgence sont à présent sur les routes. MDA inculque également des cours de premier secours aux enseignants cachés dans les abris des villes à la portée des roquettes du Hamas, les écoles étant visées dans les régions à proximité de Gaza. Le cours de deux heures enseigne à traiter une personne souffrant d'hémorragie externe en utilisant une chemise ou un tissu comme bandage, de brûlures, ou des blessés ayant respiré des fumées toxiques, souffrant de blessures abdominales, de la poitrine, ou encore comment ouvrir les voies respiratoires. Plus de 100 enseignants d'écoles primaires et élémentaires ont suivi le cours mercredi.