Construire plus pour accueillir plus“L’augmentation du nombre de touristes a accru la demande de chambres d’hôtels dans certaines régions ajoutées à la carte de préférence”, a ainsi affirmé le ministre Mesezhnikov. Avec un taux de remplissage moyen de 70 %, les hôtels arrivent à saturation. D’où l’extension de la nouvelle carte nationale de préférence touristique à Eilat, la Basse Galilée, la région de Nazareth et la vallée Beit Shean. Des endroits qui viennent s’ajouter aux provinces de Néguev, du Golan et de Jérusalem, Netanya et Haïfa. “Ces [nouvelles] régions sont le coeur du tourisme en Israël”, explique Eran Nitzan, chargé du développement des infrastructures au ministère du Tourisme.Dans les régions plus reculées d’Israël, le faible nombre d’hôtels empêche de faire jouer la concurrence.Conséquence : les tarifs restent élevés. Le ministère du Tourisme encourage donc les entrepreneurs à l’aide de subsides (20 % de l’investissement, 28 % pour Jérusalem) à investir et à ouvrir de nouveaux hôtels, motels et attractions touristiques. Stas Mesezhnikov et son équipe espèrent ainsi attirer des promoteurs israéliens et étrangers dans les nouvelles zones de priorité malgré le “danger” d’investir dans ce secteur. Le premier plan en vigueur depuis déjà quelques années a prouvé son efficacité. “Beaucoup des investissements n’auraient pas été possibles sans les fonds du ministère”, commente Eran Nitzan. L’aide accordée par le gouvernement aux entrepreneurs et aux investisseurs fait partie de la loi d’encouragement pour l’investissement en capitaux.“C’est une bonne nouvelle pour le tourisme”, indique l’Association des hôtels de Jérusalem. Même si les effets ne se font pas encore sentir, l’organisation est “très heureuse” de voir le gouvernement s’engager pour la rénovation et l’attrait de nouveaux investisseurs.En 2011, 1 340 nouvelles chambres d’hôtels ont vu le jour pour un montant de 210,5 millions de shekels.Eilat : de station balnéaire à pôle culturel Située au bord de la mer Rouge, Eilat tire son succès de sa “combinaison d’un climat chaud, de fonds sous-marins tropicaux et de paysages désertiques”, selon le site du ministère du Tourisme. Malgré les efforts du gouvernement pour décloisonner la ville, avec notamment 25 vols européens à destination d’Eilat, la station balnéaire ne fait pas le poids face à la concurrence étrangère.Un séjour dans la ville de la pointe Sud reste plus coûteux que des vacances en Egypte. Ajouter Eilat à la carte nationale de préférence touristique permet de débloquer des fonds pour booster son attractivité.Il ne s’agit pas-là de la première initiative. Depuis 2005, le gouvernement a dépensé plus de 150 millions de shekels pour promouvoir Eilat. Les efforts marketing se concentrent essentiellement en direction des visiteurs en provenance de Scandinavie, Russie, Pologne (dont les visas ont été supprimés depuis peu), d’Allemagne et des Pays-Bas.Ententes sur la protection des prix des vols charters, campagnes de publicité, séminaires et salons, opérations de recherche et de développement : tout est mis en oeuvre pour tenter de lancer la carrière excursionniste d’Eilat. Pour améliorer ses produits touristiques et la distinguer de ses concurrents, le ministère du Tourisme et celui des Finances, la mairie d’Eilat et l’Association des Hôtels d’Eilat ont ainsi accordé des ressources financières propres à la ville. A elle désormais de rénover ses infrastructures, d’organiser des événements et de faire sa promotion. Stas Mesezhnikov souhaite qu’Eilat se métamorphose en pôle culturel, organisateur de festivals tels que le célèbre Red Sea Jazz Festival, de compétitions sportives et autres événements.Quatre millions de shekels seront alloués à ce projet. Et le ministre du Tourisme, comme tous les autres acteurs liés au développement de la ville, ne vont pas manquer de suivre de près l’évolution des chiffres pour l’année à venir. Si leur but en 2012 est bien sûr d’attirer investisseurs et constructeurs hôteliers, le nombre de visiteurs étrangers venus séjourner à Eilat sera, en premier lieu, surveillé à la loupe.
Eilat, en pleine campagne
Stas Mesezhnikov a dévoilé sa nouvelle carte nationale de préférences touristiques. Les enjeux d’Israël : Eilat, la Basse Galilée, la région de Nazareth et la vallée Beit Shean
Construire plus pour accueillir plus“L’augmentation du nombre de touristes a accru la demande de chambres d’hôtels dans certaines régions ajoutées à la carte de préférence”, a ainsi affirmé le ministre Mesezhnikov. Avec un taux de remplissage moyen de 70 %, les hôtels arrivent à saturation. D’où l’extension de la nouvelle carte nationale de préférence touristique à Eilat, la Basse Galilée, la région de Nazareth et la vallée Beit Shean. Des endroits qui viennent s’ajouter aux provinces de Néguev, du Golan et de Jérusalem, Netanya et Haïfa. “Ces [nouvelles] régions sont le coeur du tourisme en Israël”, explique Eran Nitzan, chargé du développement des infrastructures au ministère du Tourisme.Dans les régions plus reculées d’Israël, le faible nombre d’hôtels empêche de faire jouer la concurrence.Conséquence : les tarifs restent élevés. Le ministère du Tourisme encourage donc les entrepreneurs à l’aide de subsides (20 % de l’investissement, 28 % pour Jérusalem) à investir et à ouvrir de nouveaux hôtels, motels et attractions touristiques. Stas Mesezhnikov et son équipe espèrent ainsi attirer des promoteurs israéliens et étrangers dans les nouvelles zones de priorité malgré le “danger” d’investir dans ce secteur. Le premier plan en vigueur depuis déjà quelques années a prouvé son efficacité. “Beaucoup des investissements n’auraient pas été possibles sans les fonds du ministère”, commente Eran Nitzan. L’aide accordée par le gouvernement aux entrepreneurs et aux investisseurs fait partie de la loi d’encouragement pour l’investissement en capitaux.“C’est une bonne nouvelle pour le tourisme”, indique l’Association des hôtels de Jérusalem. Même si les effets ne se font pas encore sentir, l’organisation est “très heureuse” de voir le gouvernement s’engager pour la rénovation et l’attrait de nouveaux investisseurs.En 2011, 1 340 nouvelles chambres d’hôtels ont vu le jour pour un montant de 210,5 millions de shekels.Eilat : de station balnéaire à pôle culturel Située au bord de la mer Rouge, Eilat tire son succès de sa “combinaison d’un climat chaud, de fonds sous-marins tropicaux et de paysages désertiques”, selon le site du ministère du Tourisme. Malgré les efforts du gouvernement pour décloisonner la ville, avec notamment 25 vols européens à destination d’Eilat, la station balnéaire ne fait pas le poids face à la concurrence étrangère.Un séjour dans la ville de la pointe Sud reste plus coûteux que des vacances en Egypte. Ajouter Eilat à la carte nationale de préférence touristique permet de débloquer des fonds pour booster son attractivité.Il ne s’agit pas-là de la première initiative. Depuis 2005, le gouvernement a dépensé plus de 150 millions de shekels pour promouvoir Eilat. Les efforts marketing se concentrent essentiellement en direction des visiteurs en provenance de Scandinavie, Russie, Pologne (dont les visas ont été supprimés depuis peu), d’Allemagne et des Pays-Bas.Ententes sur la protection des prix des vols charters, campagnes de publicité, séminaires et salons, opérations de recherche et de développement : tout est mis en oeuvre pour tenter de lancer la carrière excursionniste d’Eilat. Pour améliorer ses produits touristiques et la distinguer de ses concurrents, le ministère du Tourisme et celui des Finances, la mairie d’Eilat et l’Association des Hôtels d’Eilat ont ainsi accordé des ressources financières propres à la ville. A elle désormais de rénover ses infrastructures, d’organiser des événements et de faire sa promotion. Stas Mesezhnikov souhaite qu’Eilat se métamorphose en pôle culturel, organisateur de festivals tels que le célèbre Red Sea Jazz Festival, de compétitions sportives et autres événements.Quatre millions de shekels seront alloués à ce projet. Et le ministre du Tourisme, comme tous les autres acteurs liés au développement de la ville, ne vont pas manquer de suivre de près l’évolution des chiffres pour l’année à venir. Si leur but en 2012 est bien sûr d’attirer investisseurs et constructeurs hôteliers, le nombre de visiteurs étrangers venus séjourner à Eilat sera, en premier lieu, surveillé à la loupe.