Les cours reprennent dans le Sud

Les enfants ont été choyés pour un retour en douceur. Avec un seul objectif : les laisser exprimer leur anxiété

Nounours 521 (photo credit: Conseil régional d'Ashkelon)
Nounours 521
(photo credit: Conseil régional d'Ashkelon)
L’école ouvre à nouveau ses portes dans le Sud.
Suspendus depuis le 14 novembre, jour du début de l’opération « Pilier de défense », les cours ont repris dans toute la région, dimanche 25 novembre. Bien que le cessez-le-feu soit entré en vigueur mercredi 21 au soir, la plupart des municipalités ont décidé de laisser les écoles fermées jeudi et vendredi matin afin que les élèves passent du temps en famille, et que ceux partis dans le Nord puissent revenir.
Selon Yaël Hadar, directrice du département d’éducation au Conseil régional d’Eshkol, la matinée de dimanche était consacrée au bien-être des enfants. « Nous avons décidé de les entourer, les laisser parler. Ils ont pu exprimer ce qu’ils ont éprouvé en entendant les sirènes, ou encore ce qu’ils ont fait pendant la semaine. Nous avons évoqué leurs peurs et leurs difficultés ». Lundi, les cours ont repris normalement.
Les professeurs étaient priés de faire attention aux comportements et aux paroles des élèves, le stress des évènements pouvant faire surface au fil des jours. Les enfants qui en auront besoin pourront être pris en charge.
Dimanche matin, les professeurs se sont réunis avant l’arrivée des enfants. Objectif : apprendre à gérer le retour des élèves. Certains établissements ont offert un petit déjeuner copieux à leurs enseignants tout en leur fournissant des outils pédagogiques. « L’idée était d’écouter les professeurs, leurs difficultés, afin qu’ils puissent aider les enfants ensuite ».
Dans la région d’Ashkelon, les cours ont commencé par une heure de discussion où les petits ont pu partager leur expérience avec leurs camarades. Yaïr Farjun, à la tête du conseil régional, explique que dans l’une des écoles, les enfants ont été accueillis par un clown et un acteur déguisé en panda qui a dansé avec eux à l’entrée de l’établissement, afin « d’alléger l’atmosphère ».
-----
Prêts pour le 2e round
Le Premier ministre demande aux pilotes et aux réservistes de se tenir prêts pour la prochaine opération 
Prêts à toute éventualité. Le Premier ministre Binyamin Netanyahou n’a manifesté que peu de confiance en la durée du cessez-le-feu avec le Hamas, dimanche 25 novembre. Il a ainsi demandé aux pilotes qui ont pris part à l’opération « Pilier de défense » de se préparer à la prochaine campagne militaire, tout en affirmant aux réservistes qu’ils pourraient être de nouveau appelés prochainement.
En visite sur la base aérienne de Palmahim, Netanyahou a félicité les pilotes pour la précision de leurs missions. « Si le calme se prolonge, vous pourrez continuer à vous préparer à la prochaine opération », a-t-il lancé. Mais si le cessez-le-feu est violé, « vous y retournerez et ciblerez ce qui reste de l’arsenal du Hamas ».
Dans l’entourage du Premier ministre, on évoque trois piliers pour la viabilité d’un cessez-le-feu durable : l’effet de dissuasion d’Israël et des représailles menées à chaque violation, l’engagement du Hamas face à son « grand frère » égyptien et non Israël, et le holà sur le réarmement dans la bande de Gaza.
Le président américain Barack Obama s’est engagé, aux côtés de l’Etat hébreu, à faire cesser ce réarmement. Des discussions israélo-américaines doivent avoir lieu sur les modes opératoires.
Selon Netanyahou, Tsahal a détruit la plupart des missiles de Gaza dirigés vers le centre du pays et des milliers de roquettes qui menaçaient le Sud. « A l’instant où l’opération avait atteint son objectif, il n’y avait pas de raison de la poursuivre », a expliqué le chef du gouvernement, très critiqué par une partie de l’opinion pour ne pas avoir mené une offensive terrestre contre le Hamas.
« Nous avons décidé de son début et nous en avons contrôlé la fin. Si le calme continue, nous répondrons par le calme. S’il est perturbé, nous réagirons avec force », a-t-il menacé. u Danielle Ziri ’école ouvre à nouveau ses portes dans le Sud.
Suspendus depuis le 14 novembre, jour du début de l’opération « Pilier de défense », les cours ont repris dans toute la région, dimanche 25 novembre. Bien que le cessez-le-feu soit entré en vigueur mercredi 21 au soir, la plupart des municipalités ont décidé de laisser les écoles fermées jeudi et vendredi matin afin que les élèves passent du temps en famille, et que ceux partis dans le Nord puissent revenir.
Selon Yaël Hadar, directrice du département d’éducation au Conseil régional d’Eshkol, la matinée de dimanche était consacrée au bien-être des enfants. « Nous avons décidé de les entourer, les laisser parler. Ils ont pu exprimer ce qu’ils ont éprouvé en entendant les sirènes, ou encore ce qu’ils ont fait pendant la semaine. Nous avons évoqué leurs peurs et leurs difficultés ». Lundi, les cours ont repris normalement.
Les professeurs étaient priés de faire attention aux comportements et aux paroles des élèves, le stress des évènements pouvant faire surface au fil des jours. Les enfants qui en auront besoin pourront être pris en charge.
Dimanche matin, les professeurs se sont réunis avant l’arrivée des enfants. Objectif : apprendre à gérer le retour des élèves. Certains établissements ont offert un petit déjeuner copieux à leurs enseignants tout en leur fournissant des outils pédagogiques. « L’idée était d’écouter les professeurs, leurs difficultés, afin qu’ils puissent aider les enfants ensuite ».
Dans la région d’Ashkelon, les cours ont commencé par une heure de discussion où les petits ont pu partager leur expérience avec leurs camarades. Yaïr Farjun, à la tête du conseil régional, explique que dans l’une des écoles, les enfants ont été accueillis par un clown et un acteur déguisé en panda qui a dansé avec eux à l’entrée de l’établissement, afin « d’alléger l’atmosphère ».
Aucun absentéisme particulier n’a été signalé : seuls quelques enfants ont manqué l’école, la plupart pour des raisons médicales. u A la une A