Dimanche 13 juillet

Pourtant, contrairement aux milices droitières adeptes du « coup de poing juif » que sont la Ligue de défense juive, hériti

Manifestant parisien (photo credit: REUTERS)
Manifestant parisien
(photo credit: REUTERS)
Dimanche 13 juillet, rue de la Roquette à Paris, face à une synagogue assiégée par des militants pro-Hamas décidés à « casser du Juif », une image a suscité des interrogations, a étonné. Côte à côte, des membres du SPCJ, de la LDJ (Ligue de défense juive), et du Betar, aidés par les CRS français, unis, faisant front commun face à l’assaillant antisémite.
Pourtant, contrairement aux milices droitières adeptes du « coup de poing juif » que sont la Ligue de défense juive, héritière des idées kahanistes et du Betar, héritier du révisionnisme jabotinskien, le SPCJ (Service de protection de la communauté juive) est une organisation officiellement apolitique, centrée sur la protection et la sécurité de la communauté juive, « travaillant main dans la main avec les autorités françaises », comme le précise le site Internet de l’association. Le contraire, donc, « d’une police dans la police » que fantasment les fanatiques de la théorie du complot juif ou d’une « milice violente ». L’un des fondateurs du parti antisioniste, Yahia Gouasmi, l’affuble même du qualificatif de « police communautaire », usant par là des grossières ficelles de la propagande antisémite : la double allégeance des juifs et leur prétendu « tribalisme ».
La question subsiste toutefois : ces divers organes de protection de la communauté juive dont le seul officiellement reconnu – à la fois par les hautes instances communautaires juives et par les autorités françaises – est le SPCJ, ont ils colla