Hollande dans l’arène du conflit israélo-palestinien

Le nouveau président français a établi ses premiers contacts avec les deux parties

hollande (photo credit: Reuters)
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(photo credit: Reuters)

Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a envoyé sonconseiller en sécurité nationale Yaakov Amidror en délégation à . Ce dernier s’estentretenu avec le nouveau président de la république François Hollande,mercredi 6 juin. Il a également rencontré Laurent Fabius, ministre des Affairesétrangères. Ce dernier a ensuite déclaré que les deux hommes s’étaiententretenus de l’engagement de la France dans le processus de paix au Proche-Orient ainsi que du dossier iranien.

Un membre de l’administration a souligné le caractère exceptionnel de cettevisite : il s’agissait en effet d’un délégué spécial de Netanyahou, plutôt quede l’ambassadeur sur place.
Si Amidror effectue souvent des visites ponctuelles dans les capitaleseuropéennes, celles-ci sont généralement discrètes et nonmédiatisées.
Cette fois, ce geste de la part d’Israël aurait pour but, selon certains,d’encourager la France à adopter une politique ferme visà- vis de l’Iran. Ledélégué israélien aurait délivré un message précis du Premier ministreNetanyahou à François Hollande, dont le contenu reste inconnu. Le présidentfrançais s’est dit optimiste quant à la coopération des deux Etats dans tousles domaines. François Hollande a en outre réaffirmé son engagement aux côtésd’Israël contre la menace iranienne.
Selon la ,le président français a exprimé le désir d’approfondir les relations entre lesdeux pays et de développer les liens entre les deux sociétés, dans tous leschamps possibles.
Hollande s’est également dit désireux de rencontrer Binyamin Netanyahouprochainement, bien qu’aucune date n’ait été fixée.
Deux jours plus tard, le président Hollande rencontrait Mahmoud Abbas,dirigeant de l’Autorité palestinienne, à .
A l’issue de cette première prise de contact, le locataire de l’Elysée adéclaré que tout devait être fait pour relancer un processus de paix paralysédepuis trop longtemps, qui pourrait à son tour mener à la reconnaissance d’unEtat palestinien. “Aujourd’hui, nous devons tout faire pour faciliter lareconnaissance d’un Etat palestinien, pas le biais d’un processus denégociations”, a déclaré le président français lors de la conférence de pressefaisant suite à la rencontre.
“Je le dis devant le président Abbas : le dialogue doit reprendre et le plustôt sera le mieux”, a continué Hollande, aux côtés du leader de l’AP.