« Je suis pour Hitler »

L’islamisme : la forme dominante d’une modernité réactionnaire et un totalitarisme.

0603JFR11 521 (photo credit: Charles Platiau/Reuters)
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(photo credit: Charles Platiau/Reuters)
Le 6 février 2013 (décidément, une mauvaise date pour une démocratie…) unresponsable de l’opposition au pouvoir islamiste en Tunisie était assassiné.
À la suite de quoi, le ministre français de l’Intérieur dénonçait « un fascismeislamique qui monte un peu partout », il évoquait un « obscurantisme », unenégation de « l’État de droit ».
Que l’islamisme soit la forme dominante d’une modernité réactionnaire et untotalitarisme, c’est une quasi-évidence historique.
Seul parmi les apeurés de profession, Manuel Valls a eu le courage de le dire àhaute voix.
Malheureux ! Infâme ! Traître, cet homme de droite infiltré dans ungouvernement de gauche ! La bien-pensance géolocalisée à Paris entre la placedes Vosges et le boulevard Saint-Germain eut vite fait de ramener ce voyou à laraison.
Jack Lang s’en est chargé, tout juste nommé président de l’Institut du mondearabe à Paris.
C’est qu’en matière de courage politique, l’homme s’y connaît, lui qui,ministre de l’Education nationale au début des années 2000, gardait un silenceprudent sur la montée des actes antisémites alors qu’il en était informé parses services.
Le sang de cet héritier des barricades de 1830 n’a alors fait qu’un tour. Il nepouvait pas ne pas monter au créneau. Le 10 février, à propos des mots «fascisme islamique », il déclarait : « Je n’utiliserais pas ce genre devocabulaire (…) il faut avoir le courage intellectuel de ne pas aller dans lesens du vent » Avec ces b i e n - nés, avec cette gauchelà, la mafia familialede l ’ e x t r ê m e d r o i t e française dort sur un capital de sympathie.
Il suffit pourtant d’ouvrir ses oreilles pour entendre ce que nous disent lesenseignants de l’Europe d’aujourd’hui.
De Belgique, de Suisse, de Norvège et des Pays-Bas, tous racontent que dans les« quartiers multiculturels » (en français : à forte implantation musulmane),l’antisémitisme se déchaîne.
Le quotidien belge Le Soir du 8 janvier 2013 rapporte la projection du film LaRafle dans une classe de lycée professionnel de Bruxelles. Les réactions desélèves d’origine maghrébine sont édifiantes. Les faits relatés dans le film lesémeuvent et ils avouent leur ignorance du sujet : « Je ne pensais pas que cesfaits existaient », déclare une élève. Qui ajoute : « Mais de manière générale,je suis pour Hitler ». Pressée par le professeur de s’expliquer plus avant,elle ajoute : « Si Hitler était toujours là, Israël n’existerait pas, il n’yaurait pas la guerre ! ».
La journaliste commente : « Quelques élèves approuvent ».
Informé des réactions de ces élèves, un conseiller communal de Bruxelles, YvesGoldstein, se porte à leur rencontre. Il se présente comme juif, et leurexplique que son combat est aussi le leur : « Juifs et musulmans, nous sommesdans le même bateau contre les ressorts du racisme qui sont toujours les mêmes».
Pour se faire mieux accepter, Goldstein surenchérit : « Oui », explique t-il, «si la Shoah n’avait pas eu lieu », il n’y aurait peut-être pas d’État d’Israël: « C’est une façon pour l’Europe de se donner bonne conscience après ce quis’est passé ».
Vient alors à sa rescousse « le professeur de religion islamique », pas enmanque de mythes lui non plus, qui « rappellera que des musulmans ont aussicaché des Juifs pendant la guerre et qu’au Maroc toutes les communautésvivaient ensemble dans le respect mutuel. » Démission ? Esprit de Munich ?Aliénation juive au moins, très certainement.